muju

 

Atteindre Muju a été une aventure assez intéressante en soit. Effectivement, au guichet "for foreigners" de la gare routière principale de Séoul, pas de personnel anglophone pour nous renseigner sur les itinéraires, horaires et prix possibles.

Heureusement, un brave coréen qui faisait la queue derrière nous a pris les choses en main. Il a traduit notre demande, puis nous a expliqué qu'on n'était pas dans la bonne gare routière. Devant notre air perplexe, il nous a accompagné jusqu'à la gare en question, où il a à nouveau faire part de notre demande au guichet.

La nana n'étant pas capable de le renseigner, il a téléphoné de son portable à la compagnie de bus concernée, nous a fourni les horaires de départ, et nous a même montré sur la carte comment atteindre notre gare de départ (une troisième) en métro et à quelle heure nous rendre sur place pour être certains d'avoir des billets. Une fois sur ^place, un inconnu nous a offert un poulpe sous plastique que nous n'avons osé ni mangé, ni refuser...

Une fois partis, et arrivés à Muju, il a fallu atteindre la station. Au guichet, à nouveau, uniquement du coréen. Coup de chance, une américaine qui parlait quelques mots de coréen a eu la charmante idée de se rendre au même endroit que nous. Nous l'avons donc suivi à la trace jusqu'à notre sortie du bus, dans le village à quelques kilomètres de la station.

Pour réduire les frais, nous avons décidé de nous loger au village plutôt qu'en station, mais devinez quelle langue on parle au fin fond de la Corée : le coréen...

Par gestes et par hasard, nous avons quand même réussi à trouver un logement avec eau chaude et chauffage, et à nous nourrir dans des petits restos forts sympathiques, au milieu de serveuses mortes de rire en nous voyant arriver, commander absolument au hasard, et ne pas savoir manger les choses dans l'ordre ou de façon traditionnelle.

Pour monter en station, donc, nous avons profité parfois de la voiture d'Olivier, un ami de Rams installé depuis peu en Corée et venu nous rendre visite. Le reste du temps, nous avons mendié nos trajets aux différents loueurs de matériel, avant de comprendre le jour de notre départ où prendre la navette gratuite qui faisait les trajets...

Question ski, il y avait des pistes enneigées et relativement faciles car très larges. Je n'ai pas pu observer cela en détail, puisque j'étais coincée au bar à boire des chocolats chauds pendant que Monsieur Ramsès profitait des pistes, mais ça avait l'air d'aller, même s'il a passé son temps à râler. Il faut dire qu'il n'accepte pas de se faire engueuler par les pisteurs quand il va skier sur des pistes fermées ou quand il débarque en plein milieu d'une compétition de slalom...

Pour le temps, par contre, il n'a pas eu de chance. Pour la luge et les balades, soleil au beau fixe, mais pour le ski, pluie, neige et brouillard... Ca fait tout de même du bien de voir de la vraie neige tomber du ciel, ça faisait longtemps.

Question attraction, pour moi, les cours de ski coréens à observer, très très intéressants...

Après Quelques jours, nous avons rejoint la petite et charmante ville de Kyongju, à quelques 150 kilomètres de là, une aventure qui nous a valu, en plus d'une journée complète, quelques courses derrières des bus, engueulades, erreurs de stations... La principale responsable de tout ceci : la connasse (je n'ai pas peur de le dire) qui nous a donné (pourtant en anglais dans un office du tourisme pour touristes qui payent très cher) des renseignements complètement erronés sur les différents moyens de transports à utiliser.

Les 150 km ont donc été fait en camionnette, puis 2 bus, puis un train, le métro, et enfin un dernier train. Quel plaisir, à notre arrivée sur Kyongju, d'être accueillis comme des princes dans un bureau avec hôtesses serviables et anglophones ! Mais ceci est une autre histoire à lire sur une autre page...

Avant Kyongju, donc, les photos de notre petit séjour à la neige...

Le fameux poulpe... Une pie, symbole du pays (après le chou!)
   

 

 
Cabine téléphonique locale... Les pistes !
   

 

 
Huumm ! De la neige...
 

 

Ramsès profite des pistes...
 

 

 

 

Les coréens aussi mais pas de la même façon... Les cours, c'est l'éclate... ...sans la neige...
 

 

...voire sans les skis... ...sauf si on fait du hors-piste ! Sur d'autres pistes...
 

 

 

 

Au bar. Encore un truc que je ne peux pas faire... Retour au bercail de nuit.
 

 

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