Singapour

J'ai eu la chance de pouvoir partir une semaine à Singapour aux frais du lycée. Bien entendu, j'ai du bosser (j'étais en stage d'informatique), mais ça m'a quand même laissé un peu de temps pour visiter certaines parties de la ville. Pas eu le temps de faire tout ce qui m'intéressait, mais bien baladée quand même. En plus, le stage était formidable, (mais épuisant), donc pas de regret.

La ville est étonnante.

Propre et ordonnée, assez verte entre les centaines de buildings, on pourrait la croire attirante, mais tout y est mort et interdit. On peut prendre une amende si on mange dans le métro, par exemple, et le chewing gum est illégal sur tout le territoire. Un bateau récupère les déchets qui flottent sur la rivière, histoire qu'elle soit bien jolie à regarder, mais je me demande si le bateau ne pollue pas plus que ce qu'il retire de l'eau.

En tout cas, c'est un pays qui fonctionne bien. Par conséquent, la vie est assez chère (surtout par rapport à notre Thaïlande paradisiaque).

C'est très agréable de s'y promener, et je pense qu'un séjour d'une semaine peut y être très plaisant.

Quant à y vivre... Il n'y fait pas bon y vivre, les gens ne sont pas souriants et n'ont pas l'air heureux comme ici. Pas de boui-bouis à chaque coin de rue, les magasins ferment à heures régulières, les taxis ne téléphonent pas en conduisant et ont tous le permis... Ca peut paraître rassurant, dit comme ça, mais c'est pas très vivant, comme patelin. Quand on est arrivé là-bas, mon collègue et moi, on se demandait où était les habitants. Les rues étaient quasi-désertes, peu de voitures, plein de boutiques et de volets fermés, rien de très réjouissant...

en conclusion, vive la Thaïlande !

Les balades nous ont conduits dans différents quartiers : Arab Street, Little India, Chinatown, qui portent bien leurs nom. Nous sommes aussi allés voir un jardin botanique, avons flâné en ville et au bord de la rivière et sommes montés dans une tour immense pour profiter de la vue. Enfin, une petite balade nocturne en bateau nous a permis de compléter le paysage.

Quelques regrets touristiques, certes, mais ce sera pour la prochaine fois. On n'est qu'à deux heures de vol, après tout...

Avant tout, je vous conseille quand même d'aller voir Ramsès désespéré par mon départ et qui, ayant peur que je l'oublie, a voulu m'accompagner numériquement...