15 / 09 / 2000

 

Premier lundi à Bangkok, Ramsès meurt d'envie d'aller se faire un grand centre commercial. (Déjà en manque d'occidentalité ?)

Nous voilà donc partis, courant de boutique celio en vendeur de téléphones portables (Dieu merci hors de prix ici), en passant par les boutiques informatiques sans oublier les petits hauts sexy au cas où j'aurais envie de faire des emplettes. Et tout ça au pas de courses, bien sur, pas question de flâner. A côté, les marches forcées de l'armée, c'est une promenade, croyez en ma grande expérience.

Au bout de six heures, dans le quatrième La Part Dieu puissance 10, j'ai failli craquer. Mais Ô miracle, au dernier étage est apparue une vision de bonheur pur : une patinoire! Regain d'énergie immédiat, prise de contact avec le patron, regret immédiat aussi : quelle idée d'emmener son maillot de bain plutôt que ses patins dans un pays tropical!!!

Enfin, ce n'est pas dramatique : ça alourdira simplement la valise d'un d'entre vous quand vous viendrez nous voir...

 Mardi, nous avons pris contact avec les gens de l'école, nous avons trouvé une collègue très sympa mais abominablement pipelette pour nous loger, et tout le monde s'est mis en quatre pour nous rendre service, nous conseiller des apparts...

Les jours suivants ont donc étés consacrés à la visite d'apparts. Ici, c'est formidable : on trouve de tout. Apparts de luxe au 54ème étage d'une résidence avec piscine-sauna-salle de muscu, apparts sans cuisine ou avec des pièces sans fenêtre, apparts vides ou meublés avec des meubles créés avec les murs, soudés au sol et indéplaçables...

En plus, ici, ils adorent ce qui est kitch : salons avec grandes glaces western, tapisserie et moquette rose barbie...

Enfin, on a trouvé, négocié et emménagé dans un compromis de tout ce qu'on a vu, et dont voici les photos.

Dernièrement, on a été bien occupés par la rentrée et la tonne de paperasse à faire, donc on a limité un peu les visites, mais vous ne perdez rien pour attendre : votre visite virtuelle de la Thaïlande va bientôt commencer. 

Bises à tous.

Laure