15 / 10 / 2000

 

Nouvelle semaine pleine d'aventures.

Première étape vers la compréhension de notre nouveau pays : la langue.

Nous avons donc commencé les cours de thaï. Très motivés, munis de deux cahiers d'écolier, nous sommes arrivés le premier jour avec quelques amis et quelques inconnus dans notre petite salle de cours. Nous avons très rapidement découvert des sons indifférenciables par une oreille non exercée, et inprononcables sans faire d'affreuses grimaces qui font hurler de rire nos camarades de cours, mais sûrement pleurer tous les enfants. Pour nous rappeler notre jeune temps, nous avons aussi ordre d'acheter un petit cahier d'écriture avec un poulet dessus (et ce n'est pas une blague), et de nous entraîner à faire des lignes de lettres. Ne nous décourageons pourtant pas : en thaï, il n'y a que 44 consonnes et 22 voyelles !

Pour nous remettre de ces émotions, nous avons passé le week-end à la plage. 30 °C, l'eau entre 25 et 28, on ne sait pas bien, cocotiers et palmiers, sable blanc... Enfin, bref, la routine quoi. Malheureusement, nous avons été contraints à ne nous nourrir que de crabe, poissons grillés, crevettes énormes et langouste. Trop dure, la vie. L'hôtel n'était pas mal non plus : 2 piscines, parc de palmiers pour étaler son transat à l'ombre... Par contre, et ça, peu de gens le savent, l'Allemagne a encore des colonies, nous en avons maintenant la preuve. Là bas, on parle allemand et on paye en deutschemarks dans les magasins. D'ailleurs, on paye parfois un prix allemand, et dans ces cas là, les cours de thaï servent. Avec la phrase "je travaille à Bangkok" (leçon 1), les prix peuvent être divisés par quatre. Pour les photos, vous attendrez. En effet, avec vos 15°, on préfère vous laisser le temps de la préparation psychologique.

Une chance : il nous reste quatre jours de boulot pour préparer nos prochaines vacances...

Quand même, plus sérieusement, Ramsès a passé un entretien, premier d'une longue série (il a même failli le passer en thaï, mais ça, c'est une autre histoire).

Fait divers lu dans le vrai journal : un propriétaire d'éléphant est accusé de meurtre par négligence : il a percuté un camion en traversant l'autoroute à dos d'éléphant. Le camion a versé et explosé tuant sur le champs conducteur et passager. Quant à l'éléphant, on vous rassure, il n'a qu'une patte cassée.

Bon, on vous laisse, il faut qu'on aille soigner nos coups de soleil.

A bientôt.

L & R.

P.S : Au fait, question de la semaine : savez-vous comment on décharge un camion de papaye, ici ?